Les 10 concerts mythiques auxquels on aurait tous rêvé assister (1/2)

Woodstock, le Monterey Pop Festival ou l’Unplugged In New York : autant de concerts mythiques auxquels on aurait tous adoré assister et pour lesquels on aurait aimé dire « J’y étais! » . Passons en revue quelques uns de ces concerts qui ont contribué à écrire la légende du rock…

Bob Dylan – Newport Folk Festival (1965)

Le soir du 25 juillet 1965, le roi du folk : Bob Dylan monte sur scène et démarre son set en s’accompagnant à la guitare électrique. Un véritable affront pour le public venu assister à un concert de Folk et qui se demande comment Bob Dylan a pu vendre son âme au diable de la musique commerciale ! Sous les huées et les sifflets de ses fans, Bob Dylan quitte la scène après trois chansons. « Les temps changent » et Bob Dylan était bien décidé à vivre avec son temps. Cet évènement n’avait, en effet, rien d’anecdotique puisqu’il marquait le virage électrique de Bob Dylan et restera à jamais le jour où l’artiste troqua sa Martin contre une Stratocaster.

Jimi Hendrix – Monterey Pop Festival (1967)

Les organisateurs du Monterey International Pop Festival voulaient engager les Beatles mais le quartet de Liverpool n’étant pas disponible, Paul McCartney leur conseille de se pencher sur le cas d’un jeune guitariste qui commence à se faire un nom à Londres : Jimi Hendrix.  C’est donc ainsi que The Jimi Hendrix Experience se retrouve invité au festival américain le 18 juin 1967 pour ce qui sera l’un des concerts les plus légendaires de l’histoire de la musique contemporaine. Au moment où Jimi Hendrix doit monter sur scène,  les Who ont déjà chauffé le public en donnant une prestation énergique, faisant exploser le son… et leur matériel, un rituel déjà bien rodé chez Pete Townshend et sa bande. Mais il en faut plus pour impressionner le guitariste américain qui décide de jouer dans la surenchère et livre un show phénoménal. Devant un public médusé, qui se demande ce qui lui arrive, Jimi Hendrix joue dans le dos, avec ses dents et violente sa guitare. Il termine le concert en reprenant « Wild Thing » des Troggs  puis sacrifie sa Stratocaster en l’immolant par le feu avant de la fracasser sur le sol. Ce jour là, une légende est née…

The Beatles – Rooftop Concert (1969)

En 1966, le Beatles décident de ne plus se produire en public, principalement pour des raisons de sécurité. La moindre apparition des Fab Four déclenchaient alors des mouvements de foule et d’hystérie totalement incontrôlables. En janvier 1969, les Beatles se retrouvent dans les studios d’Apple Records et décident de donner un concert sur le toit du bâtiment. Il est midi. Les salariés, nombreux dans ce quartier, sortent déjeuner et découvrent en levant la tête que les Beatles sont en train de jouer au dessus d’eux. La nouvelle se répand comme une trainée de poudre et la foule s’amasse rapidement au pied du bâtiment. Le groupe interprète notamment « Get Back » et « Don’t Let Me Down ». Le show durera 42 minutes, jusqu’à ce que la police ordonne au groupe d’arrêter. Il s’agira de la dernière prestation publique des Beatles qui se sépareront l’année suivante.

Woodstock (1969)

Le festival de Woodstock a été organisé pour se tenir du 15 au 17 août 1969 et réunir 50 000 spectateurs. Il durera un jour de plus et accueillit un demi million de personnes ! Woodstock et certainement l’évènement le plus symbolique de cette période d’insouciance qu’ont été les années 60, en étant le point culminant de la contre-culture américaine et du mouvement hippie. Ceux qui y ont assisté, ont ainsi pu voir et écouter des moments restés gravés dans l’histoire de la musique et immortalisés dans le documentaire « Woodstock » de Michael Wadleigh. Il y a évidement l’interprétation géniale de l’hymne américain par Jimi Hendrix, reproduisant les bombardements de B-52 pendant la guerre du Vietnam,  le légendaire « Give me a F! Give me a U! Give me a C! Give me a K! » de Country Joe McDonald, le solo de batterie épique du batteur de Carlos Santana sur « Soul Sacrifice », « I’m Going Home » de Ten Years After, la représentation de « Tommy » des Who, « Freedom » par Richie Havens et bien sûr la reprise intense et inoubliable de « With a Little Help from My Friends » par Joe Cocker. Et pour le reste, rien de moins que  Janis Joplin, Jefferson Airplane, Creedence Clearwater Revival, Ravi Shankar, Joan Baez, Canned Heat, Johnny Winter et Crosby, Stills, Nash & Young entres autres.

The Rolling Stones – Hyde Park (1969)

Le 5 juillet 1969, les Rolling Stones donnaient à Hyde Park (Londres) un concert gratuit devant 250 000 personnes. Un mois auparavant, Brian Jones avait quitté le groupe et ce concert était alors l’occasion de présenter en grande pompe son remplaçant : Mick Taylor, un jeune prodige de 21 ans, qui était jusque là le lead guitarist des Bluesbreakers de John Mayall. Malheureusement, deux jours avant le concert, Brian Jones est retrouvé mort dans sa piscine par sa petite amie de l’époque. Après avoir pensé annuler la fête, Mick Jagger et sa bande décide de faire de l’évènement un concert d’adieu à Brian Jones. En introduction du concert, Mick Jagger demande au public un instant de silence, ouvre un recueil de poèmes et lit un extrait d’Adonais de Percy Bysshe Shelley qu’il dédie à Brian Jones « Paix, paix ! il n’est pas mort, il ne dort pas. Il s’est éveillé du rêve de la vie ». Des milliers de papillons blancs sont alors lâchés sur le public. Le groupe démarre avec « I’m Yours, She’s Mine », un morceau inédit puis enchaîne avec « Jumpin’ Jack Flash », « Honky Tonk Woman » et « Love in Vain ». Les Stones sont ensuite rejoints par des percussionnistes africains pour le final : « Sympathy for the Devil ».

A suivre…

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