Lorsque j’ai entendu pour la première fois ZZ Top et La Grange (un de mes premiers étudiants m’a fait découvrir le groupe), j’ai été impressionné par le volume et la puissance du son de Billy Gibbons. Après avoir écouté d’autres morceaux, comme Blue Jean Blues, c’est sa polyvalence que j’ai retenue comme la marque de fabrique numéro 2. Sa liste d’équipement nous permet de savoir comment notre Texan le plus aimé est capable de créer un paysage sonore aussi expansif.
LA GUITARE
Bien qu’il soit le roi des Les Paul, Billy Gibbons a d’abord joué de la Fender Stratocaster pour gaucher en 1967, qu’il a échangée avec Jimi Hendrix contre une Strato rose. En 1968, il achète une Gibson Les Paul 1959 au son unique qu’il appelle Pearly Gates. C’est l’incarnation du son Gibbons, et c’est son instrument préféré.
Il joue également sur une vieille Les Paul Gold Top de 1955 avec des micros P90. Billy possède encore une Fender Telecaster de 1951, une Strato de 1957 et même une Esquire de 1962. Le luthier d’Austin, Mark Erlewine, lui fournit également une variété de modèles personnalisés.
En outre, Billy utilise une Parker Fly, une Gibson Flying V et une Rickenbacker lap-slide. Sur ma guitare Music-Play, j’avais un micro de chevalet Seymour Duncan Billy Gibbons qui me permet d’obtenir un sustain élevé et un grain très serré. Mais rien ne vaut le son de la vieille Les Paul pour obtenir le son ZZ Top…
L’AMPLIS
La collection est assez impressionnante. L’idée de base est que Billy Gibbons est principalement fidèle à trois types d’amplis qui incluent le Marshall et l’Orange et le Fender Bassman.
En outre, il joue fréquemment un Fender Twin, un Vox ou un Soldano ou le Mesaboogie ou Peavey. De plus, il utilise souvent le préampli Marshall JMP1 pour vous permettre d’apprécier la variété du son de Billy…
LES EFFETS
Cette fois-ci, Billy ne doit pas être surexposé. Au début de sa carrière, il est resté fidèle à la tradition hendrixienne, il utilise, outre la distorsion des amplificateurs, une variété de pédales de saturation ainsi que d’autres pédales pour atteindre ses objectifs sonores.
Au moment où Billy utilise sa pédale principale, il s’agit d’une Expandora qui modifie la fréquence. Cela permet de faire du boost, de l’overdrive, du fuzz et de la distorsion qui peuvent donner l’impression que les amplis sont sur le point d’exploser.
L’avantage d’utiliser l’Expandora est qu’elle fait presque disparaître le son lorsque vous réduisez le volume de la guitare. Billy possède également un pédalier d’effets fabriqué par Haley Labs d’Austin. Il possède un flanger, un harmonisateur ainsi qu’un delay, un chorus et une réverbération. Par ailleurs, il n’utilise pas la pédale wha-wha.
POUR OBTENIR LE SON BILLY GIBBONS
La guitare : Pour obtenir le son Billy Gibbons, prenez une Gibson Les Paul, la plupart des modèles comme la Les Paul Standard ou la Les Paul De Luxe feront l’affaire. Si vous ne possédez pas ce type de guitare, une guitare avec deux micros à double bobine peut être le point de départ idéal.
L’ampli : préférez utiliser un Marshall qui possède deux canaux. Réglez le canal clair pour avoir beaucoup de gain afin d’obtenir le son crunch distinctif lorsque vous jouez votre guitare à un volume normal, puis baissez-le pour créer un son plus clair. Si vous voulez utiliser le canal saturé, vous pouvez le régler pour produire un son overdrive, avec un gain de deux tiers. Cela vous permettra d’avoir des sons moins saturés en réduisant le volume de votre guitare.
Effets et simulateurs d’effets : Une pédale de distorsion classique peut vous permettre d’obtenir le son le plus saturé avec le canal saturé ainsi que des grains supplémentaires dans le canal clair de votre ampli. Un delay et un flanger sont suffisants pour le reste. Si vous possédez l’un des simulateurs d’ampli du marché, et qu’il est généralement doté d’une fonction multi-effets, utilisez les programmes de modélisation de Marshall et MesaBoogie.