Salut les gars ! Vous savez quoi ? La première chanson à atteindre le statut platine est l’œuvre d’un artiste plutôt méconnu. En effet, alors que les Beatles et Taylor Swift dominent généralement les classements musicaux, c’est un outsider qui a décroché la première place. Il faut dire que pour un artiste aux États-Unis, obtenir un disque d’or signifie vendre 500 000 exemplaires de sa chanson. Pour le platine, il faut atteindre le million, et 2 millions pour le multi-platine. Quant au statut diamant, c’est réservé à ceux qui vendent plus de 10 millions de disques.
En Angleterre, avec une population plus restreinte, il suffit de 400 000 ventes pour obtenir un disque d’or et 600 000 pour le platine. Et pour ceux qui rêvent d’un statut diamant, eh bien, ça n’existe pas. Le platine est le summum de la reconnaissance là-bas.
C’est en 1976 que l’Association de l’industrie de l’enregistrement américaine a introduit le disque de platine, qui a été attribué au chanteur Johnnie Taylor. Ce dernier, âgé et peu connu malgré un certain succès dans sa carrière de musicien professionnel, avait réussi à saisir l’esprit du temps avec son titre « Disco Lady ». Ce single a passé quatre semaines au sommet des charts en 1976, propulsant également son album Eargasm en sixième position. Malgré son talent, Taylor est rapidement retourné à l’anonymat après ce bref moment de célébrité.
Le chanteur a même fait une apparition à l’émission « American Bandstand » en 1976, se présentant au grand public et donnant un aperçu de l’homme derrière le premier disque de platine. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Taylor a avoué qu’en temps normal, il se produisait devant « 200 ou 300 » personnes dans les églises, essayant de les convaincre de l’apprécier.
Bravo à Johnnie Taylor pour avoir atteint le sommet, même si ce fut de courte durée. Allez, jetez une oreille à « Disco Lady ». Aux amateur de tubes rétros : à vos platines !
