Un teaser pré-NAMM a vu le jour avec Nina, un polysynthé analogique à 12 voix avec des boutons motorisés. Peut-être est-ce le rappel de préréglage de synthé ultime ?

Nina

Nous ne savons pas grand-chose au-delà d’un court métrage sur YouTube et de quelques publications sur Instagram. Ceux-ci proviennent tous de Tonelab.tv, basé à Melbourne, qui produit généralement des vidéos de démonstration et des didacticiels sur du matériel de studio classique. À part le nom de Nina, je ne vois aucun nom ou logo de fabricant nulle part dessus.

Mais, ce qui est important, c’est ce qui arrive à ces boutons. Regarde ça.

D’après la description dans quelques publications Instagram, nous savons que ce sera au salon NAMM. Nous savons qu’il a 12 voix et qu’il est au moins partiellement analogique. Je vois deux VCO et une section Wave qui pourraient peut-être offrir un oscillateur à table d’onde. La section mélangeur semble pouvoir se fondre entre les oscillateurs, la modulation croisée Wave et XOR. Il y a un filtre à forme variable avec son propre ADSR, un VCA avec un ADSR et quelques effets sur la sortie.

Mais qu’en est-il de ces boutons? Il semble que tout est physiquement en mouvement. Bien que ce soit quelque chose de très familier dans les logiciels, ce n’est pas si courant dans le matériel. Avec n’importe quel synthé avec préréglages, nous savons à quel point il peut être ennuyeux qu’une fois que vous passez à un nouveau préréglage, le panneau avant ne reflète plus le patch. Nina semble s’en occuper de façon très spectaculaire. Je me demande si ce mouvement s’étend jusqu’à la modulation ? Si vous raccordez le LFO à la coupure, la coupure se déplace-t-elle en réponse ? Cela ne pourrait-il pas être problématique quant à la vitesse à laquelle il peut se déplacer et comment vous pouvez interrompre ce mouvement pour reprendre le contrôle manuel ? C’est peut-être juste pour le rappel de préréglages ou le morphing entre les sons ? Vous remarquerez que le mot MORPH est affiché.

Évidemment, il va falloir attendre pour le savoir. Les commandes motorisées sur le matériel ont tendance à être notoirement chères.