Nirvana : Cette étonnante révélation sur Kurt Cobain touche les fans

Alors que nous célébrons le 30e anniversaire du dernier chef-d’œuvre de Nirvana, « In Utero », les confidences se multiplient et le rideau se lève sur de nombreux aspects méconnus de la vie et de la carrière de Kurt Cobain. À travers des échanges intimes avec Michael Azerrad, biographe du groupe, Danny Goldberg, leur manager, et Jim Merlis, leur attaché de presse à l’époque, nous plongeons au cœur de cette époque bouillonnante.

C’est dans un moment de réflexion intense et bercé par le grondement de ma vieille guitare acoustique que je me remémore cette époque révolutionnaire. « In Utero » n’était pas simplement un album, c’était un cri, un manifeste. Trente ans plus tard, les souvenirs sont toujours aussi vivaces, et les révélations de Michael Azerrad dans son nouveau livre « The Amplified Come As You Are » (qui sortira le 24 octobre) promettent de nous plonger encore plus profondément dans l’univers du groupe.

Azerrad, avec une passion qui résonne dans ses mots, démystifie certains mythes et nous offre de nouvelles perspectives sur Kurt, un artiste aussi complexe que mélodieux. Il rétablit certaines vérités, comme cette rumeur persistante selon laquelle Kurt aurait vécu sous un pont – une idée que le nouveau livre dissipe totalement.

Dans un épisode récent du podcast « Rolling Stone Music Now », Azerrad, accompagné de Brian Hiatt, a ouvert les portes de ses souvenirs, partageant des anecdotes et des réflexions qui ne font que renforcer l’aura mythique entourant Kurt et Nirvana. Il nous raconte, par exemple, comment Kurt taquinait Dave Grohl, le traitant de « garçon le plus équilibré qu’il connaissait », une pointe d’ironie qui cachait peut-être une pointe de jalousie.

En évoquant « In Utero », on ne peut s’empêcher de se perdre dans les méandres des riffs et des mélodies, et Azerrad met le doigt sur deux morceaux en particulier qui semblent porter l’empreinte d’autres groupes. « Very Ape » et son riff qui rappelle étrangement « Kanishka » de Los Brujos, ou encore « Milk It » et ses similitudes avec « It’s Shoved » des Melvins, sont autant de pistes qui montrent que Nirvana, tout en étant un phénomène unique, était aussi le produit de son époque et de ses influences.

Et puis, il y a ces moments de grâce où l’on entrevoit le futur, les projets qui auraient pu être. Danny Goldberg se souvient d’une question posée par Kurt, un temps après le succès fulgurant de « Nevermind »: « Ai-je besoin de Nirvana pour faire de la musique? ». La réponse de Goldberg, empreinte de sagesse, laisse entrevoir un futur où Kurt aurait pu explorer d’autres horizons musicaux, seul ou avec le groupe.

En replongeant dans ces souvenirs, en écoutant les confidences de ceux qui ont côtoyé Kurt de près, on ne peut s’empêcher de ressentir une nostalgie mêlée d’admiration. L’histoire de Nirvana, de Kurt, est celle d’une comète musicale, éblouissante et éphémère, qui continue de briller dans le ciel du rock, 30 ans après.

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