KORG entre dans le monde des pads de batterie/percussion avec le MPS-10. Peut-elle rivaliser avec des unités déjà établies ou s’agit-il d’une affaire de ba-dum, tish ?

KORG MPS-10

Le monde des unités de batterie et de percussions multi-pads est dominé depuis de nombreuses années par Roland. Alesis a aussi de la peau dans le jeu. Jusqu’à présent, les efforts de KORG dans le monde des batteries électroniques jouables sur stick ont ​​été plus ésotériques avec des choses comme le WaveDrum. Il est donc intéressant de les voir entrer sur ce marché avec le MPS-10. Ces types d’unités ont une multitude d’utilisations. Les batteurs peuvent l’attacher à leurs kits acoustiques pour une certaine variété. Les percussionnistes peuvent faire à peu près la même chose. De nombreuses personnes les utilisent comme entrées de déclenchement MIDI et d’autres simplement comme pad de batterie/percussion autonome.

Le matériel

Comme son nom l’indique, le MPS-10 dispose de dix pads sensibles à la vélocité. Six sont de type carré et occupent l’aire de jeu principale. Il y a quatre pads plus petits sur le bord supérieur que KORG appelle CC Pads, permettant, disent-ils, de contrôler d’autres paramètres tels que la coupure du filtre. Cela permet à l’utilisateur de manipuler les sons sans laisser tomber ses sticks. L’interface utilisateur se trouve à l’avant et au centre du MPS-10. Dès que j’ai vu cela, j’ai eu des visions cauchemardesques de batteurs trop enthousiastes frappant la console centrale et causant des dégâts irréparables en cours de concert. Cela semble étrange d’avoir ces commandes entourées de pads.

L’arrière du MPS-10 arbore une gamme d’options d’E/S comprenant une sortie audio stéréo, un casque, une paire de sorties secondaires, une entrée ligne et micro pour l’échantillonnage, deux entrées de déclenchement à double zone, une paire de prises pour pédale et un pour une pédale d’expression. Il y a un port MIDI Out solitaire à 5 broches, un port USB vers hôte et une prise USB pour une clé USB contenant vos propres échantillons. L’omission d’un port MIDI In régulier est étrange. On suppose que les entrées et sorties MIDI sont accessibles via le port USB. Bien qu’il s’agisse d’un appareil de performance, j’aimerais toujours pouvoir déclencher des sons via MIDI.

Tout cela est emballé dans un boîtier robuste doté d’un écran LCD rétroéclairé, idéal pour une utilisation en direct. Chacun des pads est doté d’une barre LED à code couleur.

Sous le capot KORG MPS-10

Le MPS-10 est livré avec un ensemble de spécifications assez impressionnantes. 3 000 échantillons, 2 358 instruments et 200 kits, dont 100 destinés aux kits utilisateur, peuvent être répartis sur 48 notes de polyphonie. Vous avez le choix entre 77 effets différents, qui peuvent être attribués à 1 réverbération principale, 1 filtre, 1 effet principal et 2 inserts par kit. Les utilisateurs peuvent échantillonner directement dans le MPS-10. Ils peuvent également importer depuis une clé USB ou depuis un ordinateur via USB. Il y a 32 Go de mémoire interne pour stocker tout cela.

Les utilisateurs peuvent importer les formats de fichiers WAV et AIFF à 44,1 ou 48 kHz, 16 bits d’une durée maximale de 60 minutes.

Le MPS-10 dispose d’un looper 4 pistes doté de sa propre section d’effets, d’une synchronisation des pistes et d’une fonction d’exportation pour les pistes individuelles. D’autres fonctionnalités utiles incluent une fonction de set list afin que les joueurs puissent organiser les kits dans l’ordre. Smooth Sound Transition (SST) permet aux patchs de sonner lors du passage à un nouveau kit. Cela évite les coupures de notes embarrassantes et constitue une fonctionnalité bienvenue. KORG propose également un éditeur de logiciel utile.

KORG MPS-10 Arrière

Premières pensées

C’est formidable de voir une autre option sur le marché des multi-pads. Le prix public sera probablement inférieur au PDSF de 1 099 €, ce qui le placera dans la même fourchette que le Roland SPD-SX. En termes de fonctionnalités, ils sont tous les deux identiques. Les acheteurs auront donc désormais le choix de faire et de décider lequel correspond le mieux à leurs besoins. Mais ces deux machines sont un peu plus que la concurrence d’Alesis, Clavia et Yamaha, ces deux derniers n’ayant pas d’échantillonnage.

Le MPS-10 représente un sérieux défi pour l’établissement à un prix raisonnable. Cependant, je suis toujours un peu inquiet à propos de cette console centrale !